Explication du poème: « Il est un ailleurs »
Il est un ailleurs :
Un ailleurs des êtres différents
Un ailleurs une science inconnue
Un ailleurs d’intelligence illimitée.
Un ailleurs …
Qui supervise la terre et son mystère.
Mystère qui nous étonne, pauvres hommes, pauvres mites
Qui tournoyons autour de la lampe solaire
En nous brûlant les ailes
Quelles nouvelles ?
Quelles nouvelles dans les nues ?
Quelle autre mystique ?
Quel ballet d’astres ou d’objets insolites ?
Le saura-t-on un jour ?
La chouette lance un cri, un appel strident
Dans la nuit d’un ciel
Obscurci par le mal … la folie
Le jour de la tendresse
Je l’attends quand les coeurs en liesse
Se retrouvent unis …
Le mystère nous environne
Ailleurs vivant dans l’essor de nos âmes
Je te pressens …
Conquête de la transcendance dont l’espoir me ravit…
Orchestre, flamme, …fête divine que j’imagine
Au retour de l’A M O U R.
La partie initiatique est encadrée par deux poèmes, qui constituent l’alpha et l’Oméga du témoignage de Mireille.
Elle commence avec « Il est un ailleurs » et se termine avec « Impromptu ».
« Il est un ailleurs :
Un ailleurs des êtres différents
Un ailleurs une science inconnue
Un ailleurs d’intelligence illimitée.
Un ailleurs …qui supervise la terre et son mystère…
… Mystère qui nous étonne, pauvres hommes, pauvres mites
Qui tournoyons autour de la lampe solaire
En nous brûlant les ailes »
Ce poème nous indique qu’il existe d’autres mondes, que nous faisons partie d’une réalité plus grande.
Il nous souligne également que ces réalités nous sont inaccessibles, embrumés que nous sommes dans notre réalité humaine.
Nous avons en quelque sorte, 2 natures :
- une partie de notre conscience qui s’identifie à la matière, le monde comme nous le percevons par notre psychologie, nos mémoires, (notre « programme » dans ce monde).
- l’autre, qui ne viendrait pas de ce monde mais des mondes supérieurs et serait venue s’appliquer sur une matrice terrestre déjà existante .
Certains n’ont pas conscience de cette origine supérieure :
L’être humain qui n’est pas éclairé sur cette conscience évolutive, s’identifie à un programme qui poursuit une évolution entropique.
Sa relation avec le monde est vécue de manière affective. Il est enchaîné au « monde de la chute.
Quelques repères sur nos origines
Référence : Les Manuscrits de ADAM & EVE (Commentés par Dr. J.J.Hurtak -AFFS)
Dans l’Ancien Testament, La Genèse nous parle de l’homme chassé du Jardin d’Eden, après qu’Adam et Eve eurent mangé le Fruit de l’Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal.
De quoi s’agit-il ?
La Genèse nous parle d’une Déité collective, œuvrant à partir d’un Univers plus vaste.
Elle créé à partir de l’Ain Soph, Lumière infinie, qui n’est limitée à aucune structure.
Les seigneurs Elohim, « ceux qui travaillent ensemble », avaient le pouvoir de créer des mondes et leurs créatures.
La Tradition relate que les dieux créateurs avaient créé des mondes en y introduisant leur propre volonté, créant ainsi des mondes imparfaits destinés à les servir.
La Déité collective Supérieure dut intervenir.
La Genèse, au chapitre 1 verset 26 nous dit :
Et Dieu dit :
« Faisons l’Homme à notre image selon notre ressemblance »
L’Image, c’est la face exacte du Divin.
Il fut décidé de créer un programme de réparation :
l’Adam Kadmon, la race adamique, qui devait supplanter toutes les autres expérimentations.
Nous devons voir ce plan de la Déité comme mettant en jeu de nombreuses hiérarchies, de nombreux royaumes d’intelligence angélique, de nombreuses branches de ce que l’on appelle « l’Arbre de Vie » qui est un Arbre de Vie galactique.
Il nous est dit que Lucifer refusa d’adorer « quelqu’un » qui était « arrivé » après lui.
Un tiers des hiérarchies supérieures ne l’acceptèrent pas et se rebellèrent.
On parle de « Première chute » ou Rébellion Luciférienne :
C’est la chute des Seigneurs Supérieurs qui ne voulaient pas reconnaître la nécessité d’envoyer de la lumière dans tous les aspects de la création.
Malgré la rébellion luciférienne, le programme adamique fut mis en œuvre.
Ce programme fut créé pour amener la Lumière du Père dans les Mondes d’obscurité.
Il fut créé Homme et Femme.
Les Seigneurs déchus ne se contentèrent pas d’exprimer le refus du programme adamique.
Ils interceptèrent l’expérience dans les dimensions supérieures.
La semence de l’homme fut corrompue par les anges déchus.
Il s’agit de l’expérience du « Jardin d’Eden » : En se connectant à l’Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal, Adam et Eve perdirent leur Corps de Lumière et revêtirent alors une « tunique de peau ». On parle alors de la deuxième chute.
Suite à l’intervention des hiérarchies déchues, ils chutèrent sur le plan vibratoire et basculèrent sur l’arbre du la Connaissance du Bien et du Mal.
Ces Maîtres déchus purent ainsi contrôler notre processus d’évolution créatrice.
Cette chute de conscience a amené Adam et Eve dans notre univers local.
Cela eut pour conséquence de séparer « L’Image » et la « Similitude » nécessitant une re-genèse.
Pour autant, le lien avec les mondes supérieurs n’est pas complètement absent.
Comme ils portaient toujours en eux une part de divin qui contenait la promesse de l’évolution, on leur a laissé la possibilité de choisir entre l’ombre et la Lumière.
Malgré leur présence dans les mondes inférieurs, ils ont conservé la capacité de choisir entre le bien et le mal.
Malgré la Chute, l’Arbre de Vie est toujours présent.
Dans ces mondes inférieurs, l’image et la similitude sont séparées.
Lorsqu’elle est coupée de sa source, l’image dégénère et suit une similitude différente du Divin.
La venue du Christ nous ouvre la voie pour travailler sur nous-mêmes et nous reconnecter à notre corps de Lumière.
Le Christ restaure l’image et la similitude perdue.
Il est le véhicule rédempteur.
« Le Paradis perdu, c’est la relation perdue avec la source de notre être, c’est l’oubli de l’Etre ; C’est la perte de l’intimité avec le Père.
Nous avons perdu notre filiation, notre intimité »
« Toutes les traditions ont cherché des moyens habiles, des moyens utiles pour essayer de nous relier, pour essayer de retrouver cette unité perdue.
Dans l’Arlésienne où le chemin de la Liberté, Mireille nous démontre, par son travail intérieur, que cette reconnexion à la source est possible.
Cela nous demande d’emprunter le chemin de la Connaissance.
Dans notre expérience humaine, notre vraie nature est masquée par les ténèbres de l’ignorance.
« Illusions, illusions, Tout est illusion ! »
nous dit le Qôhelet (L’Ecclésiaste)
Jusqu’au dernier jour, l’Ego vit avec ses affirmations, ses prétendus savoirs.
« Vanité des vanités, tout est Vanité »
(L’Ecclésiaste 1.2)
Dans la Langue des oiseaux, Patrick Burensteinas définit le « savoir » ainsi :
Le « Savoir », c’est voir ça et rien d’autre alors que Connaître, c’est naître avec.
Dans ce monde dualiste, rien ne peut exister sans son contraire.
C’est le monde de la manifestation.
« La Vérité est Une mais elle se manifeste de façon multiple »
Mais l’homme fait de la manifestation de la réalité, le réel.
Notre corps avec ses sensations, ses émotions, ses pensées, est comme une prison, où l’Esprit s’est oublié lui-même, s’est endormi.
« La Shékinah est en exil dans Malkut »
« Elle doit être éveillée».
Mais comment retrouver l’unité dans un monde gouverné par l’Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal ?
Il est nécessaire d’intégrer ces deux réalités :
- Reconnaitre notre origine divine autrement dit, avoir conscience que l’on porte en soi une étincelle divine, une semence céleste.
- comprendre le douloureux état de déchéance qui est le notre dans ce monde. (chute)
Il faut savoir tenir les deux ensembles
Pour retrouver sa connexion avec sa partie céleste et réintégrer l’Arbre de Vie, l’homme doit être guidée et effectuer un processus de transformation alchimique.
C’est La Connaissance qui va lui servir de guide et contribuer à dissoudre les brumes dans lesquelles l’homme s’égare.
La Connaissance permet à l’homme de pouvoir affronter les épreuves alors qu’il n’est pas encore mûr ni suffisamment averti pour discerner le vrai du faux.
La Connaissance est porteuse de vie et doit rendre plus présent l’homme au monde dans lequel il s’incarne.
Elle peut nous dévoiler la signification des mystères universels.
La Connaissance n’est pas une simple information communiquée de l’extérieur.
On peut dire que le disciple découvre en lui-même une vie qui lui était jusque-là cachée.
Nous sommes soumis au karma « lois de causes à effets » C’est une loi aussi certaine que le rebond d’une balle que l’on projette sur un mur.
Seule la foi peut nous connecter à une réalité plus grande que la réalité humaine.
« Celui qui a la capacité de se reconnecter à l’Arbre de Vie », met tous les atouts dans son jeu et danse avec les loups de la loi du karma au lieu d’en être victime.
La clé réside dans la maîtrise de notre esprit.
Celui qui contrôle son agitation intérieure et ses pensées, voit clairement le chemin qu’il doit suivre.
Commencer à voir sa vraie nature est le début de l’éveil, et indique l’entrée dans la voie initiatique.
« Il est mort l’accusateur de mes frères »
Jean (Apocalypse)
Le signe d’un esprit libre c’est qu’il ne trouve plus personne à accuser.
L’intégrer ouvre une porte qui nous libère de la dualité de l’Arbre du Bien et du Mal.
Il est un ailleurs :
Le poème se termine…
Le mystère nous environne
Ailleurs vivant dans l’essor de nos âmes
Je te pressens …
Conquête de la transcendance dont l’espoir me ravit…
Orchestre, flamme, …fête divine que j’imagine
Au retour de l’A M O U R.
Le grand défi de l’humanité :
A l’aube des temps nouveaux, l’humanité sera-t-elle capable d’accueillir le retour de l’Amour dont nous parle Mireille ?
Pourra-t-elle concrétiser la promesse d’évolution qu’elle porte en elle ?
Est-elle prête à ascensionner vers son stade suivant d’évolution ?
Peut-elle réaliser cette nouvelle évolution qui permettra la superposition des deux Arbres dans le rétablissement de l’Arbre de Vie plus grand ?