QUELLE CONNAISSANCE ?
C’est dans notre façon d’appréhender le monde que se situe la résolution des plus grands mystères.
Approche par nos organes des sens, réponse à un stimulus extérieur.
Approche puis retranscription par l’analyse et le raisonnement, tous deux directement conditionnés par la somme des mémoires accumulées, par essence non créatrices.
Approche intuitive du monde, où l’idée d’un moi distinct s’atténue au bénéfice d’une perception directe, non entravée par des processus limitatifs de l’espace, du temps et de la pensée.
Approche fondamentale de l’univers, où ne se constatent même plus le mouvement, la différence d’aspect du sujet et de l’objet. Car elle est l’intégration totale de l’autre, des êtres et des choses, du cosmos dans sa globalité.
Plus généralement, nous appréhendons ce monde à travers les différentes influences qui nous déterminent sur le plan humain et qui conditionnent majoritairement nos identifications.
Ainsi, notre culture a creusé un fossé qui ne cesse de s’agrandir entre le corps et l’esprit, entre la vie matérielle et l’âme. Ce décalage contribue à ce mal-être qui nous accompagne et nous maintient prisonniers des lois de l’habitude,l’inertie et de la dégradation, facteurs de désillusion et d’amertume .
La Connaissance est porteuse de vie et doit rendre plus présent l’homme au monde dans lequel il s’incarne.
Elle contribue à dissoudre les brumes dans lesquelles l’homme s’égare, jouant un rôle de prévention afin d’éviter les écueils, fournissant des repères véridiques qui nous sauveront de l’exil intérieur et de cette douloureuse absence à soi-même.
La Connaissance invite le mystère à faire irruption au cœur de la vie, éclairant d’une perception lucide son mouvement intérieur.