Cette rencontre se place dans la continuité des lectures et commentaires des grands thèmes de la Torah, abordés à travers le regard de la mystique.
Dans cette session, après avoir abordé la première partie de l’épopée de Moïse, le texte nous fait accompagner le peuple hébreu dans son expérience du désert.
Selon le Zohar, la sortie des hébreux d’Egypte et l’errance dans le désert évoque la migration des âmes, en guilgoul, et leur libération spirituelle.
Cette vision offre la possibilité de rendre ce récit vivant et l’intégrer à l’expérience présente.
Toujours à partir d’une relecture directe du texte hébreu, nous accompagnerons Moïse et les âmes dans cette métamorphose d’être.
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Bernard Mirande est psychologue et analyste de rêves depuis près de quarante ans.
Il a écrit une quinzaine d’ouvrages sur l’interprétation des rêves autant dans le domaine psychologique que dans le domaine spirituel. Son approche est universaliste.
Il apporte de nouvelles clefs interprétatives tirées de son expérience en tant que psychothérapeute et formateur.
Lors de cette causerie-débat, il vous proposera de parcourir de nouvelles approches des rêves (psychologie de l’enfance, psychologie du couple, psychogénéalogie karmique, énergétique de l’Inde, énergétique chinoise, chemin initiatique…).
Méditer avec les quatre éléments et les différents règnes de la nature
Avant toute forme de méditation (laïque ou religieuse), il existe une méditation « naturelle », celle que « pratiquent » les quatre éléments ; célébrations spontanées de l’Être/Don qui les fait être ce qu’ils sont.
C’est en s’harmonisant à cette méditation originelle que l’être humain découvre l’oraison comme accomplissement de sa nature, il croit comme l’herbe « croît », il prie comme l’âne et l’oiseau « chante ».
Myriam de Magdala à la sainte Baume, immergée dans la grande forêt et dans le secret de sa grotte sera notre guide vers cette oraison première, ouverte à l’infinie Présence, au corps cosmique et bien-aimé qui l’incarne.
L’expérience de Jonas est celle des épreuves de la transmutation de soi en Soi, afin de dépasser les limites dans lesquelles on s’enferme, jusqu’à sombrer dans la torpeur de ce que l’on pense être une fuite.
Mais on ne fuit pas le monde, on le porte en soi.
Jonas est aussi l’incompréhension de l’adepte face aux effets de la Cause des causes.
Du pardon accordés à ce qui est paraît impardonnable à nos yeux clos, niant la valeur du repentir. Jonas doit apaiser la fournaise de sa colère et retrouver la fraîcheur délicieuse de son âme. Passer de l’ombre ténébreuse à l’ombre éclairante.
Dieu commande à Jonas d’aller à l’Est et voici que le prophète « est à l’Ouest ». Expression dont le sens est : Être dans un état anormal (de fatigue, d’hébétude, d’inattention…). Avoir la tête ailleurs.
C’est de cela que les quatre petits chapitres veulent nous faire prendre conscience, afin de nous réparer, de nous transmuter et de transformer la fuite en foi.
Retrouver son Être et sa mission d’Être.
La lecture et ses commentaires s’ouvriront à partir du texte hébreu.
Avec Esther, nous sommes en Perse, dans la ville de Suse, lors d’une grande fête que le roi Assuérus donne à sa cour.
L’humble servante Hadassah, choisit pour son incomparable beauté, se voit ornée de la Malkouth, la royauté, qui la transforme en reine Esther dotée d’une mystérieuse face verdâtre.
Un nom qui évoque Ishtar, la planète Vénus une déesse astrale particulièrement importante en Perse. Déesse de la guerre et de l’amour, qu’il faut invoquer pour bien régner sur un royaume (Malkouth).
Cette parure qui enveloppe Hadassah est celle de la Présence divine, parée de la Roua’h haQodésh, l’esprit de sainteté.
Avec Esther, c’est du concept kabbalistique Kéter-Malkouth dont il est question, ainsi que de la libération des âmes en servitude ; commémorée lors la fête des Pourim (9 & 10 mars en 2020).
Esther a le courage d’intercéder pour les Hébreux, qu’un décret du vizir Aman prévoit d’exterminer.
Le tout sur fond d’un ancien mythe babylonien, celui d’Ishtar-Mardouk, personnifiant les planètes Vénus et Jupiter. Selon le rouleau d’Esther (15a), elle est l’une des quatre plus belles femmes du monde, son histoire évoque la victoire de la beauté de la lumière sur la laideur obscure représentée par Aman et Vashti.